Signes d’un ralentissement du marché du travail ?

Traduction en anglais organisée :

Moins d’Américains ont demandé des allocations de chômage la semaine dernière
Le nombre d’Américains demandant de nouvelles allocations de chômage a baissé plus que prévu la semaine dernière, ce qui indique le maintien de niveaux historiquement bas.

Selon le ministère américain du travail, les demandes initiales d’allocations de chômage ont diminué de 5 000 pour atteindre 245 000 en données corrigées des variations saisonnières au cours de la semaine qui s’est terminée le 14 juin. Les économistes s’attendaient à 246 000.

Malgré cette légère baisse, la moyenne mobile sur quatre semaines, qui atténue la volatilité hebdomadaire, a atteint 245 500, soit leniveau le plus élevé depuis août 2023.

Parallèlement, le nombre d’Américains bénéficiant d’allocations de chômage pour la semaine se terminant le 7 juin a légèrement diminué pour atteindre 1,95 million.

Les demandes d’indemnisation restent dans une fourchette saine malgré le ralentissement

Les demandes hebdomadaires d’allocations de chômage sont un indicateur des licenciements. Depuis la forte récession COVID-19 en 2020, les demandes sont restées dans une fourchette saine de 200 000 à 250 000. Toutefois, les données récentes montrent que les demandes s’attardent près de l’extrémité supérieure de cette fourchette, ce qui indiqueun possible refroidissement du marché du travail.

Depuis le début de l’année 2025, les employeurs ont créé en moyenne 124 000 emplois par mois, un chiffre inférieur à celui des dernières années :

  • 2023 : 168 000 par mois
  • 2021-2022 : Environ 400 000 par mois

Alors que la Réserve fédérale conclut sa réunion de deux jours aujourd’hui (mercredi), les analystes ne s’attendent à aucune modification des taux d’intérêt, les décideurs politiques surveillant de près l’inflation et la dynamique de l’emploi.

Conclusion :

Bien que les demandes d’allocations de chômage restent à des niveaux acceptables, l’augmentation des moyennes et le ralentissement de la croissance de l’emploi suggèrent un assouplissement progressif du marché du travail, unetendance qui pourrait influencer les futures décisions de politique monétaire.